Louis Rade, Eglise conciliaire et années 60, p 80, semble confirmer avec source directe:
---------------
`''Après s'être demandé à juste titre si le philosophe Sartre était l'écho ou l'un des initiateurs de la mentalité libérale, le théologien part du fait que "le contemporain se méfie de tout ce qui est donné du dehors et d'au-dessus : normes, lois, autorité, institutions", pour conclure :
''La fantastique mutation du monde impose à l'Église un non moins fantastique effort de révision (...). Il faut évidemment repenser le 'péché originel' (...), la représentation du péché, l'idée de 'péché mortel' (...) doivent être reprises. Une mentalité religieuse dominée par la perspective de ‘gagner le ciel’, ‘éviter l’enfer’, un enfer éternel, est à réorienter.''
(Eglise catholique et france contemporaine, pp. 49 50)
Suivez mon regard : évidemment pour le péché originel ; éternel, pour l'enfer. Le catholicisme postconciliaire, par le biais d'un de ses principaux penseurs conciliaires, ne pouvait afficher un soixantisme plus en direct2.`''
----------------------------
Il ne s'agit ici que de cuculisation pastorale puisqu'il est question d'orientation. Mais on a aussi le verbe repenser, qui peut ou non avoir un sens dogmatique.
Tandis que dans la parole (non écrite) rapportée par l'abbé Masson, il s'agit clairement de doctrine dogmatique, et donc de cuculisation dogmatique, ce qui est infiniment plus grave.